
Les apports successifs du web se poursuivent, et voilà aujourd’hui le web 4.0 est dévoilé. Nova Spivack, patron de Radar Networks désigne le web 4.0 par le WebOS. Il définit le Web 4.0 comme étant « la possibilité de travailler avec des outils uniquement en ligne ».
Une autre définition vient de Joël de Rosnay, conseiller du président de la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette, qui le qualifie comme synonyme du « cloud computing » ou informatique en nuages.
Wikipédia définit le cloud computing comme un concept qui fait référence à l’utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier, et liés par un réseau, tel internet.
Ce terme tel qu’il est défini par Joël de Rosnay désigne la mise en communication des différentes technologies tels que l’internet mobile, les environnements intelligents au service de l’être humain. Ce dernier est considéré comme l’acteur central dans tout ce maillage ou réseaux de communication.
Avec ce nouveau concept, nous passons de tous ce qui est réel vers le virtuel où la communication, le partage d’informations et la participation massive dans les réseaux en ligne atteint son max sur le plan social, industriel et politique.
En effet, c’est grâce à ce nouveau paradigme que nous parlons aujourd’hui de la médicine à distance. Dans ce cadre, nous récitons un des exemples cités par Joël de Rosnay.
Dans cet exemple il présente le cas où nous pouvons se servir du « cloud » pour la santé. Ceci est fait en portant des vêtements comportant des puces électroniques détectant sur le corps par des biocapteurs des informations pouvant être envoyés à des ordinateurs connectées à internet via des techniques sans fil tel que le wifi.
Ces informations peuvent être utiles dans le cas où par exemple le porteur des ces vêtements ait un accident ou il est perdu.
Ce dernier peut être retrouvé grâce aux informations communiquées entre les différentes technologies (biocapteurs, internet, satellites).
AUTRES AVANTAGES DU WEB 4.0?
Un autre avantage du web 4.0 déduit sur le plan économique qui s’illustre par le partage des compétences entre les entreprises concurrentes pour pouvoir répondre plus efficacement aux clients tout en assurant un gain en termes de coût et temps de réponse.
Prenons dans ce cas l’exemple des entreprises qui vendent les logiciels et d’autres qui commercialisent le matériel informatique. La complémentarité des services offerts par ces deux types d’entreprises les incitent à adopter le principe du web 4.0 en communiquant et partageant des informations entre eux pour assurer la compatibilité des produits qu’ils proposent.
Cet exemple résume le principe de certains nouveaux modèles économiques tel que le SaaS( Software as a Service) ou le logiciel en tant que service. Il s’agit d’un concept basé sur l’idée qu’il est plus bénéfique de s’abonner à un logiciel au lieu de l’acheter. Ce modèle permet de délivrer les fonctionnalités logicielles sous la forme d’un service dont l’accès se fait à travers un réseau de communication.
Ainsi, l’entreprise n’a plus besoin d’approches traditionnelles qui nécessitent l’installation des logiciels en local et le paiement des licences. Parmi les applications de ce modèle nous citons le gestionnaire de relation client CRM et la vidéo conférence. L’utilisation de ce modèle économique permet d’améliorer la productivité de l’entreprise et renforcer les compétences de son équipe tout en minimisant le coût.
LE WEB 4.0 … MAIS ?
Néanmoins, en dépit des tous ses avantages, le web 4.0 peut présenter certains dangers dont le plus reconnu est le piratage des informations personnelles et professionnelles exposées sur la toile. Alors la question qui se pose dans ce cas quels mécanismes de sécurité à adopter pour garantir la confidentialité et la sérénité de ces informations.
Mais puisque le piratage provient d’un être humain, nous pouvons dire que la solution pour cette contrainte de sécurité qui peut freiner l’application du web 4.0 ou toute autre technologie web dépend de la conscience et la forte responsabilité des acteurs humains y intervenant.
A noter qu’aujourd’hui, le Web 4.0 serait à l’avance sur le Web 3.0 (Google Agenda, Google Doc par exemple !) Une extension du Web 2.0 … Pas si sûr …
Enfin, et malgré toutes les contraintes liées au web 4.0, l’évolution du web continue, et nous rêvons déjà du web 5.0 …
Sources: http://www.agence-csv.com/blog/faq/web-40.html